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unhcr smallLe 27 juin 2008, lors de la réunion annuelle avec les Organisations non-gouvernementales (ONG), le chef de l'UNHCR, António Guterres, a rappelé l'importance du partenariat avec les ONG.
L'Amitié Internationale Scoute et Guide (ANSG), ONG Internationale, a signé en 2007, un Accord de Partenariat avec le UNHCR ; elle a donc un rôle à jouer, chacun de ses membres dans son pays. Il faut tout faire pour que les portes des Représentations nationales s'ouvrent.

En France, l'Amitié Nationale Scoute et Guide a travaillé avec la Représentation nationale du UNHCR pour la préparation de la Journée mondiale du Réfugié du 20 juin 2008 et réfléchi au suivi qui pourrait être proposé sur une échelle plus large aux autres membres de l'AISG.

Le thème de cette journée était :
« Femmes réfugiées ; les défis de l'asile, du rapatriement et de l'intégration ».

Avant de donner la parole aux invitées, il a été rappelé :

  • que le UNHCR aide aujourd'hui près de 33 millions de personnes dans plus de 110 pays
  • que les réfugiés sont toujours des victimes
  • que les plus victimes parmi les victimes sont les femmes et les filles

8eme journee mondiale du refugieLes invitées, en dehors des personnalités intervenantes, étaient au nombre de 4.
Rega, originaire du Nord de l'Irak, réfugiée en Suède depuis 2001 ; elle milite au sein d'une organisation de défense des droits des femmes et a écrit un livre intitulé en anglais : « Help! A voice from Kurdistan! ». « Au secours ! Une voix du Kurdistan ! »
Nawal est iraquienne ; avec son mari et leurs 3 enfants, elle a fui l'Irak une première fois en 2003 pour finalement trouver refuge en Syrie. La famille gagne 350 dollars par mois dont 200 sont utilisés pour payer le loyer de la pièce unique dans laquelle ils vivent à cinq.
Jacqueline est une ancienne réfugiée burundaise en Tanzanie rapatriée avec sa famille par l'UNHCR dans son pays d'origine. Elle était accompagnée par Espérance de l'UNHCR Burundi qui travaille particulièrement sur les programmes communautaires de réintégration.
Louiza est une ancienne réfugiée tchétchène, arrivée en France il y a 6 ans ; reconnue réfugiée par l'OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), elle est aujourd'hui parfaitement intégrée et naturalisée française depuis peu.

Les témoignages, très émouvants, ont amené ensuite l'équipe UNHCR/ANSG à bâtir deux propositions de projets qui pourraient être soumis ultérieurement aux membres de l'AISG :
En Syrie, où il faut très chaud : Nawal, revenue chez elle, doit étudier le projet suivant : ouvrir une salle de classe qui servirait de centre aéré pour les enfants réfugiés mais aussi les enfants syriens, en bas âge. Il faudrait :

  • d'une part réaliser la climatisation de la salle
  • d'autre part envoyer des petits vêtements, des jeux, des jouets.


Au Burundi, Jacqueline vit dans un village, situé à 20 kilomètres de la ville la plus proche et où il n'y a pas d'électricité. Elle travaille dans une école. Là aussi un projet en deux volets :

  • installer des panneaux solaires pour électrifier l'école ; ils permettront d'apporter de grandes ouvertures pour l'enseignement
  • envoyer du matériel pour permettre une éducation à la santé, à l'hygiène (savon, dentifrice...), créer un périmètre maraîcher pour nourrir et éduquer les enfants, envoyer des petits vêtements...

A l'issue de cette rencontre, nous espérons susciter la mise en oeuvre de réseaux de solidarité, de partage de compétences.

Ces projets seront à l'étude prochainement ; nous vous ferons part régulièrement du suivi et je suis convaincue qu'à la Conférence mondiale de l'AISG nous pourrons en savoir plus, en discuter pour finalement venir en aide à ces femmes et à ces enfants qui vivent dans de si terribles situations.

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